Hissant pour la première fois ses couleurs en 2010, Les Voiles de St Barth Richard Mille perpétue non seulement une tradition de la voile intrinsèque à l’île de Saint-Barthélemy, mais continue d’établir de nouvelles balises dans le milieu de la régate à la voile.
2022 aura vu se dérouler la 11e édition des Voiles de St Barth Richard Mille, avec un retour plein d’enthousiasme après deux ans d’interruption en raison de la pandémie. Outre le sponsor en titre Richard Mille, la Caisse d’Epargne CEPAC demeure également l’un des principaux sponsors à soutenir Les Voiles depuis ses premières courses. Le CEPAC sponsorise également le bateau local de Raphaël Magras, Maëlia, dans sa relation de longue date avec la voile à Saint Barthélemy.
Vesper, un yacht Judel Vrolijk 72 de 22 mètres, a remporté la division Maxi ainsi que le Richard Mille Maxi Cup Trophy et la Richard Mille RM 028 Richard Mille Automatic Diver Watch, avec à la barre le skipper américain Jim Swartz, cinq fois vainqueur des Voiles de St Barth Richard Mille.
François Tolède, organisateur des Voiles aux côtés du directeur de la course Luc Poupon, attend déjà avec impatience la 12ème édition qui se tiendra du 16 au 22 avril 2023. Il partage avec nous ses réflexions sur l’édition de cette année.
ONAIR – Quels étaient tes souhaits cette année lors du retour des Voiles après 2 ans d’absence?
François Tolède – Mon souhait était surtout de retrouver cette ambiance si particulière des Voiles, qui m’avait manqué personnellement mais qui avait aussi manqué à beaucoup de marins : l’ambiance sur les pontons, les départs de course, les festivités à terre… Nous avons vraiment eu plaisir à nous retrouver cette année, et nous voulions surtout proposer un événement avec le même niveau de qualité et d’exigence que les années passées.
OA – Es-tu satisfait des résultats… et en quel sens?
FT – Oui, l’édition 2022 a été une belle réussite ! Nous avons tout d’abord eu beaucoup de chance d’être accompagnés par des conditions météo très favorables, avec du vent, ce qui a permis de proposer des parcours particulièrement compétitifs sur l’eau. Et l’ambiance à terre était incroyable, avec une forte implication de la population locale à toutes les festivités. En ce sens, l’esprit des Voiles a vraiment été retrouvé.
OA – Quels furent les partenaires clés de cette événement… et pourquoi demeurent-ils si fidèles?
FT – Richard Mille est notre partenaire titre, la Caisse d’Epargne CEPAC, la Collectivité de St Barthélemy et Code Zéro sont nos partenaires officiels. Ces partenaires sont fidèles car bien plus que de simples sponsors, ils font partie de la grande famille des Voiles et des liens d’amitié se sont créés avec le temps. Nous avons eu la chance cette année d’accueillir de nouveaux sponsors tels que Sisley Paris, les champagnes Barons de Rothschild, les rosé Clos Beylesse et la compagnie Air Caraïbes.
OA- En plus de la beauté de l’île et des conditions de navigation à Saint-Barthélemy, quels sont les critères qui attirent les marins internationaux et les propriétaires des bateaux Maxis?
FT – Saint-Barthélemy est un formidable atout pour l’organisation de notre régate. En plus des conditions de navigation et des marqueurs naturels, les compétiteurs apprécient particulièrement l’hospitalité de l’île (gastronomie, shopping, activités diverses) et le fait d’avoir le temps d’en profiter après les régates. Ils soulignent également régulièrement le professionnalisme de l’organisation, à terre comme en mer.
OA – Pourrais-tu expliquer la participation des Voiles au Caribbean Maxi Challenge?
FT – Lancé par l’International Maxi Association (IMA), le Caribbean Maxi Challenge intègre quatre régates de prestige ouvertes à tous les Maxis de plus de 60 pieds, dont Les Voiles de Saint-Barth. L’objectif est de proposer aux propriétaires de Maxis un cadre homogène pour une compétition sur plusieurs manches, afin que les participants puissent se confronter sur des bases égales et avoir un championnat qui fait sens dans la Caraïbe.
OA – Tes attentes personnelles pour 2023?
FT – Continuer à proposer une organisation hors pair, en améliorant chaque petit détail d’années en années, renforcer la classe Maxi grâce au Caribbean Maxi Challenge et continuer à progresser sur la voie éco-responsable en améliorant nos bonnes pratiques, pour devenir à terme une régate de référence dans ce domaine.
OA – Tes rêves pour l’avenir de la régate?
FT – Que cette régate garde son rayonnement à la fois à l’échelle locale et internationale, que la nouvelle Collectivité continue de nous soutenir de façon aussi forte que la précédente. Je voudrais pour finir remercier Bruno Magras et l’ensemble de ses colistiers pour leur soutien indéfectible ces onze dernières années.
