Basée à Miami, la société LandQuire permet à des investisseurs de faire fructifier leurs fonds par l’achat et la revente de terrains sur le marché américain. Dans la perspective d’un séminaire organisé en Guadeloupe, nous avons rencontré son responsable des relations investisseurs, Pierre Rizk, natif du papillon.
ONAIR- LandQuire est une société récente, déjà bien positionnée sur son marché. Quel est son cœur d’activité ?
Pierre Rizk – Nous faisons de l’achat et de la revente de terrains sur le marché américain et partageons les profits avec des investisseurs externes. Cela fait dix ans que je suis dans le domaine de l’immobilier et l’investissement. J’ai pu constater la volatilité du marché boursier comme celui des crypto-monnaies. L’investissement locatif demande du suivi. La terre est le seul asset qui s’apprécie sans cesse à la hausse (entre 9 et 11% par an depuis 50 ans). Il y a de plus en plus d’habitants sur le globe et de moins en moins de place. Aujourd’hui, le marché américain a besoin de 6 millions de nouvelles maisons pour répondre à la demande donc un fort besoin en terrains.
OA – Comment opérez-vous plus précisément ?
PR – Chaque mois nous faisons 100.000 offres d’achat entre 30% et 50% du prix du marché et nous parvenons à acquérir des terrains pour des montants très inférieurs à leur valeur. Certains propriétaires ont besoin de fonds et préfèrent vendre immédiatement à prix réduit plutôt que d’attendre plusieurs mois. Ces prix, comme les profits, sont estimés avec précision par nos équipes d’experts et d’agents immobiliers locaux. Nous restons conservateurs, quand nous annonçons 18% de retour sur investissement, nous pouvons en espérer plus de 20. Les estimations peuvent être supérieures ou inferieures. Nous diversifions donc les parcelles dans des packages comme pour un portefeuille d’action. Nous avons acheté 83 parcelles pour un total de $6.5M qui valent aujourd’hui environ $13M sur le marché. 30 d’entre elles ont déjà été revendues.
OA – Le travail semble colossal ! Travaillez-vous avec des outils digitaux pour automatiser les tâches ?
PR – Nous avons développé le « LQ factor » un logiciel qui récupère les bases de données de vente de 3243 comtés américains : Combien ont été vendus les 12 derniers mois, En combien de temps, la croissance de la population, le prix moyen sur le marché… Les 100.000 parcelles sont analysées une à une et, automatiquement, nos offres sont générées. Le propriétaire revient vers nous et nous concluons. Par ailleurs, nous développons un CRM pour gérer nos relations clients. Nous sommes en effet une « Proptech company » et nous nous devons d’avoir la propriété intellectuelle sur nos outils.
OA – Qui est le profil de vos investisseurs ?
PR – Il sont principalement de France puis de Belgique, du Luxembourg, des Etats-Unis, de la Caraïbe, de Nouvelle Calédonie, La Réunion ou La Polynésie. Deux des cofondateurs de la société sont des Français dont le cœur de métier est d’offrir à des européens des opportunités sur le marché américain grâce à leur expertise. Aujourd’hui, nous cherchons aussi des actionnaires qui souhaitent investir dans notre start-up. Nous avons déjà levé 2,5 millions de dollars et espérons trouver de nouveaux actionnaires et investisseurs chez moi, en Guadeloupe.
OA – Comment êtes-vous arrivés à Miami, et dans ce secteur particulièrement ?
PR – Je suis né en Guadeloupe d’un père multi-entrepreneur. J’ai au départ naturellement suivi la voix familiale en faisant des études de commerce à Paris. Après une année de parenthèse pour assouvir une passion et un besoin d’officier dans un domaine plus concret et empathique (l’ostéopathie) j’ai repris le cours de ce pour quoi j’étais fait. De retour en Guadeloupe, des agences immobilières recrutaient. Je suis tombé amoureux de ce métier. Un an et demi plus tard mon père nous a quitté. J’ai réalisé qu’il fallait foncer sans attendre pour réaliser ses rêves. J’ai donc accompli mon premier rêve américain.
OA – Le premier ? C’est-à-dire ?
PR – Je voulais viser l’excellence et le paroxysme de l’immobilier était à New-York. Je me suis retrouvé propulsé sur la 5ème avenue dans un bureau avec 500 agents immobiliers, sur le marché de Manhattan où un T2 vaut plusieurs millions. Cette expérience s’est achevée n’ayant qu’un visa limité. Je suis rentré en Guadeloupe, ai créé quelques sociétés mais toujours avec l’envie de repartir. Notre île est magnifique et est un véritable cocon mais j’avais peut-être besoin de plus d’adrénaline. Après le confinement, mon amour pour les Etats-Unis et mon ambition étaient toujours présents. J’avais commencé à travailler à distance avec LandQuire sur la recherche d’investisseurs et les ai rejoints sur Miami. J’évolue depuis un an dans le milieu que je cherchais, celui de l’excellence. Dans une ville magnifique avec un climat rappelant les beaux jours caribéens. Je suis très heureux de voir l’équipe se propulser vers le top of the world dans leur domaine ; heureux aussi d’avoir accompli mon rêve, par moi-même. Mon objectif maintenant est de guider les investisseurs souhaitant s’attaquer au marché américain en leur offrant des opportunités clés en mains et filtrées au maximum par nos équipes pour assurer leurs profits.
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https://www.landquire.com
prizk@landquire.com
Petit déjeuner le 1er Juillet
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Webinaire le 5 Juillet
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